Si John Cronin, jeune homme aujourd’hui âgé de 22 ans, ne va pas à l’université ce n’est pas parce qu’il est porteur de trisomie 21. John a en effet préféré se consacrer pleinement à son entreprise: John’s Crazy Socks.

L’histoire de John’s Crazy Socks commence fin 2016. John, alors en dernière année de lycée, commence à réfléchir sérieusement à son avenir. A cette époque, son père Mark Cronin envisage de créer une entreprise. John lui annonce qu’il souhaiterait s’associer avec lui. Le père et le fils cherchent alors une idée: John suggère d’abord la création d’un « magasin d’amusement ». Faute d’être parvenus à déterminer ce qu’ils pourraient bien y vendre, le père et le fils renoncent. Les 2 compères envisagent ensuite, pendant un temps, d’opérer ensemble un camion-restaurant mais ils doivent bientôt se rendre à l’évidence: ils ne savent pas cuisiner! John, grand amateur de chaussettes colorées et exubérantes, propose alors de vendre ce type de chaussettes en ligne. Quelques semaines plus tard, le site de vente en ligne de l’entreprise est créé via la plateforme Shopify et l’entreprise John’s Crazy Socks fait ses grands débuts le 9 décembre 2016.

Les débuts sont encourageants: le premier mois, John’s Crazy Socks reçoit 452 commandes. Puis, rapidement, les ventes explosent. Au total, depuis son inception, l’entreprise a reçu plus de 115 000 commandes et les ventes ont dépassé la barre des 4 millions de dollars. L’entreprise compte notamment parmi ses clients l’ancien Président américain George H.W. Bush et le Premier Ministre canadien Justin Trudeau.

John Cronin avec son père Mark

Mais John’s Crazy Socks n’est pas simplement l’histoire d’un succès commercial ni même celle de la réussite extraordinaire d’une personne avec trisomie 21. John’s Crazy Socks est aussi une entreprise sociale militant pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Parmi ses 35 employés, 18 sont ainsi des employés « autrement capables ». C’est bien la preuve qu’une entreprise qui inclut les personnes ayant des capacités différentes peut réussir et prospérer. Et l’entreprise ne s’arrête pas là : John’s Crazy Socks reverse également 5% de son chiffre d’affaires pour le financement de l’organisation Special Olympics qui a, selon Mark, grandement contribué au développement et au bien-être de John. L’entreprise reverse, en outre, un pourcentage des ventes de certaines chaussettes pour financer diverses causes (trisomie 21, autisme, cancer du sein, syndrome de Williams, etc.). Au total, l’entreprise a déjà reversé plus de 135 000 dollars à diverses associations.

On ne peut que souhaiter à John de continuer encore longtemps « à répandre le bonheur grâce à ses chaussettes ! » (Spread happiness through socks).

 

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